17/04/12

La Nouvelle-Zélande

Ce pays de montagnes et de forêts diffère beaucoup de l’Australie mais son peuplement est assez semblable. Sa population, qui n’est que de 3,9 millions, est essentiellement (88%) composée de Blancs d’origine britannique (Écossais notamment), pour les deux tiers concentrés dans le nord et à 83,7% urbanisés. Contrairement à l’Australie, la Nouvelle-Zélande contrôle étroitement l’immigration et son accroissement demeure très faible. L’immigration depuis le Vietnam, le Laos, la Corée du Sud, Taiwan et Hongkong (après la rétrocession) croît cependant. Ils ne représentent encore que 0,2% de la population.

Les Maoris, population d’origine polynésienne arrivée à partir du IX^ème siècle et surtout aux XIII^ème XIV^ème siècles, représentent 8,9% de la population et habitent pour la plupart dans l’extrême nord. Ils sont très peu intégrés à la population britannique. D’autres Polynésiens (Tonga, Samoa, Cook) se sont installés depuis 1946 (2,9%).

Le maori est une des deux langues officielles du pays mais la plupart des Maoris parlent anglais.

Les deux tiers des Néo-Zélandais se disent chrétiens mais la pratique est faible. Ils se répartissent en 24% d’anglicans, 18% de presbytériens, 15% de catholiques et 10% d’autres chrétiens (méthodistes et baptistes). Hindous et bouddhistes représentent une part infime de la population.

Comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande prétend à une zone d’influence dans le Pacifique sud, ce qui l’oppose avant tout à la France. Ses positions intransigeantes quant à la dénucléarisation de la zone entraînent des tensions avec les États-Unis auxquels elle refuse l’accès à ses ports des navires portant des armes nucléaires ou simplement à propulsion nucléaire. Membre de l’ANZUS (alliance entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis), sa participation à l’organisation de cette alliance est suspendue.

La Nouvelle-Zélande ne constitue donc qu’un acteur mineur dans la géopolitique du Pacifique.