





| |
17/04/2012
Idéopictogrammes dérivés du caractère de l'arbre
Deux
arbres ne font pas une forêt, pourtant c'est bien la forêt
qui est ici représentée. Il existe également un caractère de même sens
composé de trois arbres mais, à notre avis, il s'agit d'un idéophonogramme
formé du même
caractère auquel a été ajoutée la clé sémantique de l'arbre pour rendre
une autre prononciation de ce même mot.
Observons
bien ce caractère (à gauche sous trois formes). Si nous retenons le trait vertical, les deux traits obliques
en haut et les deux autres en bas, nous reconnaissons un arbre, qui peut fort
bien, nous l'avons vu, être aussi tout autre végétal. Lui est surimposé un ovale
barré d'un ou deux traits. C'est le soleil. Lorsque le soleil est observé au
niveau de la végétation, il est à l'est (ou à l'ouest le soir,
objectera-t-on à juste titre). Ce caractère signifie "est",
"orient" .
Nous
reconnaissons ici une céréale encadrée de quatre points (gouttes d'eau ?) et
surmontant une bouche. Ce n'est pas si simple, en fait. Ce qui est représenté
comme une céréale est bien de nature végétale mais il s'agit sans doute
d'une baguette d'encens qui se recourbe en se consumant. Les quatre points
représentent, comme ailleurs, quelque chose de ténu : la fumée de l'encens.
En dessous, ce n'est donc sans doute pas une bouche qui est dessinée mais plus
probablement un brûle-parfum. En effet, il s'agit bien de l'encens et, par
extension, du parfum ou de l'idée de parfumer, sentir bon.

|