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17/04/2012

Arbres, plantes

L'arbre, ou le bois dans son sens dérivé, est un pictogramme extrêmement important dans la mesure où non seulement il intervient dans des caractères composés mais aussi il est la base de nombreux pictogrammes désignant des arbres et des végétaux. Il a d'abord évolué en puis en . La partie inférieure représente les racines, la partie supérieure les branches. Nous retrouverons cet élément dans les caractères "forêt", "est", "se reposer", "art", "aspect", "soir", "marché", "réunir".

 

Le caractère de la céréale est très visiblement copié sur celui de l'arbre. Il s'en distingue par l'épi qui s'incline vers le sol sous son propre poids. On trouve la céréale dans "profit".

 

 

Le caractère du blé est original par rapport à celui de l'arbre, bien que l'on y retrouve les mêmes éléments. Les racines se sont contractées de façon plus réaliste, les feuilles pliant sous leur propre poids démontrent un don d'observation développé et l'épi, partie importante du végétal évoqué, est mis en valeur par un trait horizontal. Si l'on y regarde de près, le caractère a bien hérité de tous les éléments du caractère antique. Pourtant, son sens a changé, toujours suite à une homophonie : le sens dérivé "venir" l'a emporté et on utilise un autre caractère pour désigner le blé.

 

Voici encore un pictogramme qui pourrait presque être classé comme idéopictogramme. Il emprunte en effet à un second pictogramme, celui du cours d'eau qui figure dans la partie inférieure. Nous le classons cependant comme pictogramme car nous avons une représentation unique d'un végétal aux épis multiples inclinés vers le sol et poussant dans un cours d'eau. Il s'agit du millet ou riz glutineux. Il s'est aujourd'hui simplifié, on le voit, sous la forme d'une céréale poussant dans l'eau.

 

Le mûrier est directement dérivé de l'arbre. Ce qui importe dans cet arbuste, ce sont les feuilles dont se nourrissent les vers à soie. Elles sont donc l'élément distinctif de ce pictogramme. Elles ressemblent à de petites mains, ce qui explique que les copistes aient plus tard transformé ce pictogramme en un arbre à trois mains droites .

 

Quel est cet arbre dont il est clairement exprimé qu'il est tortueux? Le saule, bien sûr, dont le caractère actuel ne nous déroute nullement.

 

 

Le bambou nous intéresse comme clé sémantique très fréquemment employée. Cet élément prend alors la forme dans les caractères anciens ou aujourd'hui, en haut du caractère. Voir "baguettes".

 

Non, ceci n'est pas un bambou à l'envers. Ce sont des touffes d'herbe ou de plantes herbacées. Ce caractère a disparu en tant que tel, ne laissant sa trace que dans la clé sémantique placée en haut des idéophonogrammes. Pour désigner l'herbe, on a dès l'époque de l'écriture sur bronze recouru à un idéophonogramme que nous évoquerons plus loin. Voir "marché", "réunir"et, précisément, "herbe".

 

 

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