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17/04/2012 L'évolution de l'écriture chinoise a obéi à un processus
continu mais on y distingue des étapes définissant des styles encore utilisés
aujourd'hui dans un souci esthétique. Aux inscriptions sur écaille et os
ou jiaguwen
(prenons l'exemple du pictogramme du cheval Apparaît ensuite le
style des "petits sceaux" ou xiaozhuan, encore usité
aujourd'hui sur les sceaux personnels ou dans un but esthétique. Notre cheval
perd en lisibilité et devient Vers
l'époque du premier empereur Qinshihuang (221 av. J-C) apparaissent des
registres réalisés sur des rouleaux constitués de lattes de bambou reliées
par deux fils. Ce style des fonctionnaires, unifié pour tout l'empire, est
appelé lishu. Il est très proche des styles aujourd'hui utilisés. Le
cheval prend alors la forme La
dynastie Qin ne sera qu'un feu de paille. Les Han la remplacera
dès 206 av. J-C et instaurera l' "écriture régulière" gaishu
aujourd'hui encore en usage. Les changements par rapport au lishu
n'affectent guère que les proportions des caractères : le pictogramme du
cheval devient ainsi Durant
les cinq siècles qui ont suivi sont apparus des styles manuscrits très libres
toujours utilisés le "style cursif" xingshu reliant les traits
de façon souple |